On le devine sur la fille que l’on croise, On imagine son goût de framboise.
Qu’importe le flacon, Pour un échantillon On oserait l’ivresse, Le vertige d’une caresse…
On temporise, On vaporise. Et on se jette à l’eau Pour l’embrun d’une peau…
L’amour est un parfum, Unique et commun… (x2)
On le devine comme en ombre chinoise, Et on butine ce rêve qu’on apprivoise.
Il fait tourner les têtes, Ou retourner les cœurs Il écœure, il entête, Volatile et fugueur…
On atomise On agonise, En extrait, en lotion Il est la solution…
L’amour est un parfum, Unique et commun… (x2)
Puis il y a ceux, aux habitudes sournoises, Pour qui, sans odorat, Seul compte le quota.
Les tue-l’amour parfumticides, Qui collectionnent les flacons vides…
Qui collectionnent les flacons vides, Jusqu’au parfum parfait Éternel et léger…
L’amour est un parfum, Unique et commun… (x2)
Pennautier le 29 janvier 2007 Paroles : Luc Tallieu Musique : Marcel Capelle
|